Dehors, dedans

Avec les esquisses que je fais dehors, je me « réchauffe », comme on fait avec nos muscles avant l’effort physique. Ça demande un certain tonus, vu les changements de lumière, de température, d’endroit, etc. Sans compter que je rentre et sort sans cesse, poussée par la pluie et le beau temps. Mais j’aime bouger, ça me dynamise.

C’est une bonne pratique de flexibilité; et comme mon pinceau devient alerte, j’en profite pour reprendre quelques aquarelles que j’avais laissées en plan à l’automne. D’ici une semaine ou deux, elles seront terminées. Je pourrai ensuite les photographier et ajouter ces nouvelles images à mon site.

Encore un peu de temps, et il faudra déjà rentrer, pour passer à un travail plus intérieur.
Mais j’anticipe. Maintenant, c’est encore l’été, et j’ai amplement de quoi m’activer dehors.

Louise Jalbert, « Aquarelles sur papier », 2017-2018, 19 x 27 cm, 28 x 30 cm, Carnet aquarelle Moleskin, 21 x 58 cm