J’ai fais la connaissance d’une peintre émouvante.
En fait, c’est en visionnant un film que j’ai découvert sa vie et son oeuvre. Et j’ai été si touchée que c’est un peu comme si je l’avais rencontrée. Elle s’appelait Maud Lewis, et elle vivait en Nouvelle-Écosse, près du village de Digby.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maud_Lewis
Le film, intitulé « Maudie » raconte sa vie et sa relation avec son mari, Everett Lewis. Une vie marquée par la pauvreté et la maladie, car Maud souffrait depuis sa jeunesse de polyarthrite rhumatoïde, une condition douloureuse qui déforme progressivement les articulations.
https://www.youtube.com/watch?v=HJCE44M7ybk
Mais Maud aimait peindre. Bien qu’elle n’ai reçu aucune formation académique en art, elle était imaginative, sensible, et déterminée à s’accorder cet espace de liberté. Pour une femme handicapée habitant en zone rurale à cette époque, c’était déjà tout un exploit.
Maud faisait avec les moyens du bord, sur ce qu’elle trouvait, planches de bois, cartons et à peu près toutes les surfaces de la petite maison qu’elle partageait avec son mari, Everett. Audacieuse, elle laissa libre cours à son désir irrépressible d’exprimer sa vision du monde et de s’entourer de sa propre définition de la vie et de ses beautés.
Son art est sans doute naïf, mais il témoigne de sa force émotionnelle et il s’en dégage une bonne humeur contagieuse. Et c’est ce qui m’a touchée le plus chez cette femme: son talent pour distiller la joie à partir d’une vie que d’autres auraient trouvée désespérante. C’est toute une leçon de courage et d’amour de la vie.