« Vert, c’est la couleur de la jeunesse; elle déborde d’une énergie printanière. C’est la couleur de la terre florissante. Le vert n’est pas statique mais plein de l’énergie et de l’impulsion de la croissance, impatient, pressé dans sa course vers la lumière. La gravité ne peut le retenir, l’appel de la lumière se faisant toujours plus impératif. Vert, c’est la couleur du désir incessant. Même sous la terre, étouffée par l’asphalte ou le macadam, la lame verte surgira. Car rien ne peut retenir l’herbe de pousser. »
John O’Donohue,
Beauty, The Invisible Embrace, Harper Perennial, 2004, p.105
Traduction Louise Jalbert